Le sang du temps de Maxime Chattam
FICHE
Titre: Le sang du temps
Auteur: Maxime Chattam
Catégorie: Thriller
Editeur: Michel Lafon
ISBN: 2-7499-0252-5
Imaginez-vous que le roman débute par un morceau de musique. Peu importe le titre ou la provenance de cette musique. Des airs de violons tristes dont le rythme lent est interféré à intervalles par des mouvements plus dynamiques et accélérés. Puis ces violons cèdent la place à une guitar et à une harpe. A certains endroits tous se mettent ensemble à composer en parfaite harmonie. Laissez vous emporter par le flot de ces notes musicales dans le cours de votre lecture. Vous rentrez ainsi dans l'ambiance du thriller de façon originale. J'arrête ici mes impressions pour laisser aux lecteurs potentiels le plein espace de leurs imaginations personnelles.
A noter que si vous souhaitez vivre ces moments d'émotions préparatoires à la lecture, allez vite vous en procurer en magasin et que son choix relève des conseils de son auteur dans le prologue.
Dans ce roman l'auteur nous invite à découvrir un autre monde et de nouveaux personnages. La narration est faite de façon assez originale, par deux récits parallèles.
Le premier se situe en 1928. Il est tiré d'un journal intime d'un détective, Jeremy Matheson, relatant ses enquêtes sur les disparitions étranges d'enfants au Caire, tous issus de familles pauvres. Il le fait en parallèle avec un inspecteur égyptien. Chacun a sa propre idée et sa propre méthode. Mais les deux vont nous mener à découvrir les diverses facettes des meurtres.
Le deuxième qui se déroula en novembre 2005, est celle de Marion, une secrétaire médicale, pour des raisons que la fin de l'histoire nous dévoilera, doit fuir Paris, lieu de ses activités. La DST lui place sous la bonne garde d'une communauté religieuse au Mont Saint-Michel.
Comme à l'accoutumée, l'auteur nous fait marcher, vers le dénouement en nous exposant ses thèses et antithèses.
Captivant !
J'ai beaucoup apprécié l'honnêté de l'auteur ainsi que son intégrité en nous révélant, dans son épilogue le contexte dans lequel il a écrit son roman, ce qui est vrai, ce qui l'est moins. Et en plus il a présenté ses excuses dans le cas où le lecteur découvre des inexactitudes quant à ses descriptions sur le Mont.
Chattam restera toujours Chattam.
Notation: 9/10.
Musique de référence du roman
- Pour accompagner le début du roman: Musique du film "The village" (Hollywood records 5 050467 488328)
- Pour toute la partie sur l'Egypte, Maxime Chattam nous a proposé soit "Passion" de Peter Gabriel, ou soit:
- La Passion du Christ par John Debney
Libellés : c, Maxime Chattam, thriller