Interview d'Olivier Delorme par Lancelot
Olivier Delorme (en abrégé dans le texte: OD) répond aux questions de Lancelot dans le cadre de la publication de son dernier roman, "La Quatrième Révélation". Cet interview a été réalisé pour le compte de Murmures Magazine no 13 JAN-FEV 2006.
Lancelot: Quelles sont les circonstances qui vous ont inspiré le scénario de La Quatrième Révélation ?
OD: La Quatrième Révélation est née d’une volonté et de deux hasards. La volonté, c’était, après un livre très sombre, très dur, Le Château du silence, construit autour de la tragédie des 1619 Chypriotes grecs disparus en 1974 et dont certains ont été détenus dans des conditions abominables, en Turquie, pendant plus de vingt ans, avant, sans doute, d’être assassinés, d’écrire un roman plus léger, avec suspense et humour, un polar où s’entremêleraient une intrigue décrivant les turpitudes politico-financières françaises de ces dernières années, et une autre sur les racines de l’homophobie obsessionnelle de l’Église catholique.
Le premier hasard, lui, fut la lecture dans la revue Nature, puis dans Pour la science, en janvier et septembre 1996, de deux articles sur le rongo-rongo, une écriture hiéroglyphique non déchiffrée de l’île de Pâques qui comportait des signes phalliques. Je me suis dit alors qu’il pourrait être drôle, dans un futur roman, un jour, de bâtir tout un système d’écriture, composé entièrement de signes phalliques et destiné à cacher un secret… J’ai rangé ces deux articles dans mes archives et laissé travailler l’idée dans un coin de ma tête jusqu’à ce qu’elle resurgisse lorsque j’ai commencé à écrire ce livre à l’automne 2003.
Quant au deuxième hasard, ce fut une conversation, à l’occasion d’une signature du Château du silence, avec un ami qui participait alors à la défense de la famille d’un jeune homme, lors du procès de ses meurtriers. Il s’agit de Patrick Olivier, dont on retrouvera le nom et certaines des circonstances de la mort dans La Quatrième Révélation, et dont mon ami me raconta comment il avait été insulté, humilié, abominablement torturé avant de mourir étouffé dans son sang. Récit terrifiant mais qui, pour moi, avait aussi une autre dimension: pourquoi donc, dans les crimes homophobes, quels qu’en soient le déclencheur ou le mobile, y a-t-il toujours déchaînement de violence, volonté de nier l’humanité de la victime, acharnement à la faire souffrir avant de la tuer ou de la laisser agoniser ? Et la seule réponse que j’ai pu trouver à cette question, c’est que cette violence-là était la conséquence et la manifestation incontrôlée, à l’état brut, de plus de deux mille ans de haine et de peur du judaïsme et du christianisme pour les relations homosexuelles. Une peur et une haine qui s’enracinent dans Le Lévitique de l’Ancien Testament, qui se transmettent, à travers saint Paul, au Nouveau Testament et aux Pères de l’Église, qui prennent une forme légale, dès le IVe siècle, lorsque l’empereur Théodose, dans la premier code législatif inspiré par le christianisme, se fonde sur Paul pour envoyer les sodomites au bûcher – supplice où la souffrance précède la mort. Une peur et une haine qu’on retrouve intactes dans les derniers textes du Vatican.
Lancelot: En toute confidence, ces manuscrits phalliques sur les actes de saint Paul et la confrérie Primum Agmen Christi sont-ils un produit de votre imagination ou la réalité ?
OD: Ils sont un pur produit de mon imagination. Je ne prétends pas révéler un secret caché de la chrétienté. Ce qui m’a intéressé, dans ce livre, c’est de me servir du mystère, du suspense, de l’humour, de l’ironie pour essayer de mettre en lumière combien l’homophobie (au sens étymologique de peur) est intimement liée au christianisme. Et sur ce sujet, il y a quelques faits incontestables. Dans la Grèce de l’Antiquité, les dieux, comme les héros où les simples mortels considéraient les relations sexuelles entre hommes comme une forme de sexualité parfaitement naturelle, normale, non exclusive du mariage et de la procréation. Il faudrait nuancer à l’infini, mais aucune condamnation morale ne pesait sur l’amour d’un homme pour un homme (et pas seulement, contrairement à ce qu’on continue à dire, contre toute évidence, d’un homme pour un adolescent) qui est même parfois donné comme la forme d’amour la plus noble, la plus gratuite, associée ici au courage, à la vertu, à l’avènement de la démocratie à Athènes, à la restauration de l’indépendance à Thèbes…
Or, c’est dans ce monde-là que prêche Paul – un Paul qui, par ailleurs, fait preuve de pragmatisme en défendant que, pour conquérir le monde gréco-romain, le christianisme auquel il est le premier à donner une cohérence dogmatique, la nouvelle religion doit abandonner nombre des vieilles obligations et condamnations juives. Paul n’a pas connu le Christ, mais il impose aux disciples du Christ le renoncement à la circoncision, aux interdits alimentaires… mais pas à la condamnation des relations sexuelles entre hommes. Au contraire, il renouvelle – et avec quelle violence ! ("Ceux-là méritent la mort", "le royaume des cieux leur est interdit") – la vieille condamnation du Lévitique.
Et c’est là qu’intervient mon manuscrit codé. Paul n’a-t-il pas dit lui-même que Satan lui avait planté une écharde dans la chair ? Les exégètes se sont perdus en conjectures durant deux millénaires: psoriasis, constipation chronique, impuissance ? je ne suis pas le premier à avoir avancé l’hypothèse que l’écharde en question tenait à l’attirance de Paul pour son sexe. Mon interprétation romanesque du personnage, à travers le récit, caché par le code phallique, d’un jeune Chypriote tombé amoureux de Paul et qui le suit durant des années, est cependant assez nouvelle car elle fait de Paul, non seulement un homosexuel pratiquant écartelé entre ses attirances et les interdits de sa religion, mais un homme qui prêche avec passion la haine de ce qu’il pratique avec constance, qui condamne en public ce à quoi il se livre en privé, qui méprise et maltraite ceux qu’il utilise pour assouvir des pulsions qu’il prétend réprouver. Un comportement qui, d’ailleurs, peut peut-être permettre d’en expliquer d’autres, aujourd’hui, ici ou là – dans l’Église ou le monde politique par exemple.
Quant au Primum Agmen Christi, l’Avant-Garde du Christ, il n’existe pas. Mais disons qu’il s’inspire d’assez près d’un mouvement ultra-réactionnaire et para-intégriste, à tendance sectaire, dont la naissance et le développement sont intimement liés au franquisme espagnol et aux dictatures sud-américaines, qui s’est fixé le but de reconquérir les élites, qui s’est acquis le surnom de Sainte Mafia, et qui exerce une influence déterminante dans le gouvernement de l’Église depuis le règne de Jean-Paul II, lequel a canonisé en un temps record son fondateur – à la spiritualité et à la pensée assez indigentes, mais homme d’influence et de pouvoir hors de pair.
Lancelot: Utilisez vous vos romans pour transmettre des idées ? Si oui, lesquelles ?
OD: Je n’aime pas lire la littérature nombriliste, introspective, l’autofiction. Je n’ai donc aucune envie d’en écrire. La littérature que j’aime est celle qui parle du monde dans lequel elle se fait. Dumas, dans Le Comte de Monte Cristo auquel la dernière partie de La Quatrième Révélation est un clin d’œil, peint avec férocité la société de la Restauration; Anatole France, dans L’Histoire contemporaine, dont le héros s’appelle Bergeret comme mon juge, met en scène la France de l’affaire Dreyfus; mon Bergeret se prénomme Julien, comme Sorel du Rouge et le Noir où Stendhal raconte en détail les méandres d’une sombre conjuration politique, dite du bord de l’eau. Quel meilleur livre sur la révolution de 1848 que L’Éducation sentimentale de Flaubert ? Je pourrais ajouter à la liste de mes auteurs préférés Voltaire, Hugo, Zola, Malraux, Durrell, Yourcenar, Stratis Tsirkas… Bref, ma tradition littéraire est celle-là: décrire le monde dans lequel on vit, se servir de l’Histoire pour parler du présent, en racontant une histoire, en créant des personnages de chair et de sang, qui aiment, qui pensent, qui croient, qui souffrent, qui agissent qui subissent. Il ne s’agit pas pour moi de faire une littérature démonstrative, engagée; mais mes personnages, ceux pour qui le lecteur ne peut ignorer que j’ai des faiblesses, témoignent de la lutte pour la liberté de penser et d’aimer, du refus de toutes les formes de totalitarisme – brutal ou insidieux – qu’a engendré la pensé monothéiste, de l’affirmation d’une irréductible dignité humaine face aux systèmes philosophiques, économiques ou religieux…
Je trouve que, confrontée à la littérature anglo-saxonne, la littérature française est aujourd’hui bien provinciale, fade, dénuée d’ambition, fermée à l’air du large, ignorante des réalités politiques et sociales. Je ne m’y résigne pas. Dans La Quatrième Révélation, j’ai mêlé à l’intrigue relative au manuscrit codé une autre bien contemporaine, qui met en scène le monde politique français, ses mœurs nomenklaturistes, un combat entre présidentiables, sans merci ni scrupules (quitte à éprouver souvent le sentiment, ces temps-ci, que ma fiction est dépassée par l’actualité), les mécanismes d’une corruption politique qui, après trente ans "d’affaires", n’a provoqué aucun renouvellement de la "classe" politique française, à peine quelques réformes (purement cosmétiques) ou quelques condamnations (purement symboliques), la démission ou le déplacement de plusieurs juges ou procureurs trop curieux ou trop peu serviles… mais aucun roman.
Lancelot: Vous êtes historien de formation. Quelles sont selon vous les motivations qui incitent un historien à écrire de tels romans ?
OD: Jusqu’à l’âge de trente ans, j’ai pensé à l’écriture en terme d’articles scientifiques à publier, de thèse à terminer, de biographie que j’entreprendrais peut-être ensuite. Jamais je n’avais pensé écrire un roman. Et puis, à un moment de ma vie où je liquidais enfin, vraiment, une histoire de passion amoureuse destructrice, douloureuse, j’ai éprouvé le besoin d’écrire une fiction… en la transposant dans l’espace et le temps. Et soudain je me suis aperçu que l’écriture romanesque me procurait à la fois une incroyable libération et un intense plaisir; qu’elle me devenait jour après jour plus indispensable, et qu’elle me donnait en outre la possibilité d’écrire sur l’histoire des choses dont j’étais certain mais que je ne n’aurais pu écrire dans un livre d’historien.
Depuis, grâce à mon compagnon, toute ma vie a pu se réorganiser en fonction et autour de l’écriture. Et moi, au fil des livres, je crois devenir de moins en moins historien et de plus en plus romancier.
Lancelot: Les Ombres du levant votre premier roman, puis Le Plongeon, ensuite Le Château du silence et enfin La Quatrième Révélation: dans chacun de ces romans se retrouve la Grèce et l'amour entre hommes. D'où vient cette passion que vous avez pour la Grèce et la culture hellénique ? Vous considérez-vous comme un romancier gay ?
OD: Le rapport avec la Grèce est assez mystérieux: mes premiers vrais souvenirs de lecture se rapportent aux Contes et légendes de la mythologie grecque et à ceux de l’histoire de la Grèce ancienne. À la même époque, nous allions en vacances, sous la tente et dans une 404 hors d’âge, en Italie du sud, la Grande Grèce: à 8 ou 10 ans, j’ai visité Paestum, Cûmes, Pompéi… J’ai voulu devenir archéologue, suivre des études classiques. À quinze ans, pour me récompenser d’avoir eu mon brevet, mes parents m’ont emmené pour la première fois en Grèce. J’ai pleuré à deux reprises durant ce voyage: en voyant approcher les côtes grecques, au petit matin, sur le bateau qui venait de Brindisi, puis en apercevant l’Acropole, au milieu des gaz d’échappement d’un embouteillage athénien. À partir de ce voyage-là, une partie de ma vie était jouée: je n’ai plus songé qu’à repartir pour ce pays, à le découvrir, l’explorer, le parcourir. Pendant les vacances scolaires, j’ai travaillé pour y retourner, sac au dos, chaque année ou presque.
Les hasards de la vie et de la carrière ont fait que je ne suis pas devenu archéologue, mais l’essentiel n’était plus là, parce que je n’étais pas tombé amoureux seulement de la Grèce historique en marbre blanc. J’étais tombé amoureux d’un pays vivant, habité par des gens d’aujourd’hui, de ses paysages, de sa lumière, de leur cuisine, de leur musique, de leur littérature, de leur manière d’être ensemble et de danser, de leur perception du monde et du temps, de leurs qualités et de leurs défauts… Jusqu’à choisir de partir vivre deux ans sur une petite île du Dodécanèse, "mon" île désormais: les deux plus belles et plus riches années de ma vie.
Quant à la question d’être un romancier ou un romancier gay… c'est une question intéressante et biaisée à la fois. Lorsque j’écris un roman, je ne me demande pas si je suis romancier, gay, l’un et l’autre, plus l’un que l’autre. Gide, Yourcenar, Wilde… sont-ils des écrivains gays, parce qu’ils étaient homosexuels, parce que leur œuvre met en scène des personnages homosexuels ? Pourtant, et en même temps, on écrit avant tout à partir de ce qu'on est et l’on écrit dans un temps donné. Or, je suis gay et j’écris dans un temps où il n’est plus "nécessaire" de se dissimuler, de "transposer" comme crut devoir le faire Proust. Cette liberté, j’en suis un héritier, puisqu’elle fut conquise par des aînés; j’en suis aussi comptable au temps où, dans la Rome de Benoît XVI, on nous ressert une fois de plus le vieil amalgame homosexualité/pédophilie et où le régime iranien pend, dans l’indifférence générale des médias occidentaux, des jeunes gens parce qu'ils sont homosexuels.
Cette liberté j’en ai d’ailleurs profité, parce que Gide, Yourcenar ou Navarre m’ont dit, à moi, à l’âge où je me demandais si je n’étais pas un monstre, si je n’étais pas la victime d’une malédiction, que l’homosexualité n’était ni une maladie ni une condamnation au malheur. Et je sais par des lettres et des rencontres que mes précédents livres ont eu pour des jeunes gens la même "utilité".
Cela signifie-t-il pour autant que je sois un romancier gay ? Non, si être un romancier gay c’est renoncer à s’adresser à tous et écrire des histoires de gays pour des gays. Oui, comme je suis un romancier anti-chrétien, un romancier hédoniste, gourmand, amateur de bons vins, passionné de Grèce, de liberté… l’homosexualité tient une place importante dans mes livres parce qu’elle tient une place importante dans ma vie et parce que je tente d’écrire avec sincérité. Avec ma sincérité, c’est-à-dire, je crois, d’une manière assez différente des trois modes de traitement de l’homosexualité qui, en littérature, me semblent demeurer dominants: l’homosexualité de salon esthétisante et désincarnée, la vieille homosexualité-malédiction qui semble connaître, ces temps-ci, une nouvelle vogue, l’homosexualité-provocation qui à vrai dire ne provoque plus personne depuis longtemps même si elle enchaîne jusqu’à la nausée les descriptions cliniques d’actes sexuels, de préférence à risques et dans des ambiances glauques ou violentes – de toute façon sans jubilation. Littératures tristes de peine-à-jouir où la culpabilité le dispute à l’autopunition.
Les histoires que j’écris tentent au contraire de montrer une homosexualité positive, charnelle et sentimentale, équilibrée, épanouie même lorsqu’elle est libertine et vagabonde. Et si mes histoires finissent mal, parfois, ce n’est pas par une cause intrinsèque à l’homosexualité, mais parce que celle-ci continue à susciter la violence de la société, du pouvoir, des religions, en réponse aux questions qu’elle leur pose et qui touchent à l’universel. C’est ce que j’essaye de dire, notamment lorsque j’écris, dans La Quatrième Révélation, à propos du règne de Théodose, que "la liberté meurt en même temps que meurt la liberté d’aimer les garçons", parce qu’à partir du règne de ce chrétien fanatique qui achève la construction de l’empire totalitaire entreprise par Constantin, persécute et massacre à tour de bras les païens comme jamais les chrétiens n’avaient été persécutés, en même temps qu’il envoie les sodomites au bûcher, parce qu’à partir de ce règne inaugural d’un millénaire et demi de totalitarisme chrétien, l’attitude de l’État à l’égard de l’homosexualité sera effectivement, jusqu’à nos jours, un excellent baromètre de la liberté de conscience et des libertés individuelles.
Lancelot: Enfin pouvez-vous nous parler un peu de vous, quel type d'homme vous êtes, ainsi que vos passe-temps favoris ?
OD: Je suis avant tout un hédoniste: j’ai fait mienne, une fois pour toutes, la philosophie de l’école grecque de Cyrène – aux antipodes du christianisme –, celle que défend Michel Onfray dont j’admire et suis le travail depuis des années: la recherche du maximum de plaisirs, au prix du moindre inconvénient et en prenant garde de ne pas nuire à autrui. J’ai une immense reconnaissance pour mes parents qui ont fait beaucoup de sacrifices pour nous permettre, à ma sœur et à moi, de faire les études que nous avons choisies, qui m’ont donné le goût des voyages – une de mes drogues favorites avec le bourgogne et la retsina. Je partage ma vie depuis plus de vingt ans avec le même garçon – tendresse, humour, connivence, confiance, amour je crois; même sens ludique de l’infidélité sensuelle et, pour reprendre une expression d’Onfray, du libertinage solaire. J’aime cuisiner, boire et manger (on le lit aussi dans mes livres) pour et avec mes amis. Le soleil, la mer, les balades à pied dans le maquis et les odeurs de soufre de "mon" île-volcan, Nisyros, me sont indispensables pour refaire mes énergies. La littérature, la musique et les voix (en vrac: Haendel, Bellini et le rébétiko, Callas, Fairouz ou Gréco, Glück et Offenbach, Lully et Gounod, Rossini, le Nocturne de Schubert et Hadjidakis…) font partie de ma vie. Certains sujets politiques me passionnent et me donnent l’occasion d’être, avec un plaisir immense, d’une parfaite mauvaise foi.
Et puis enfin je crois dur comme fer, contrairement à Paul, qu’il vaut mieux philosopher que chanter les louanges de quelque dieu unique que ce soit; qu’il y a plus de sagesse dans un chant de l’Odyssée, une tragédie d’Eschyle, quelques sentences d’Héraclite ou de Nietzsche que dans l’Ancien, le Nouveau Testament et le Coran réunis; et qu’Hermès, le vrai héros de ma Quatrième Révélation, le dieu double par excellence, celui de la parole et de la ruse, du commerce et du vol, du mensonge et des savoirs cachés, celui qui accompagne les morts aux enfers et aide les vivants par ses coups de chance, a beaucoup à nous dire sur l’homme et le monde d’aujourd’hui – beaucoup plus qu’un Christ en croix.
Lancelot: De la part des lecteurs de Murmures, merci de nous avoir consacré de votre précieux temps pour notre interview. En vous souhaitant beaucoup de succès littéraires pour 2006.
Libellés : d, interview, murmures, Olivier Delorme, roman
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